Le road-trip, c’est aussi se laisser aller à l’improvisation. Saint Cado, c’est clairement le résultat de cette liberté totale. Repérer de loin quelque chose qui nous intéresse et s’y rendre.
Saint Cado, c’est une petite île sur la rivière Etel. Un paradis pour peintres et photographes, une image un peu traditionnelle de ce que fût la Bretagne. On sait qu’il y a eu là une fondation monastique. Que l’on péchait la sardine. On voit l’imposant calvaire, la chapelle qui rappelle la mémoire des disparus en mer. Une petite fontaine en contrebas et le monument à la mémoire de ceux qui partirent de là pour aller se faire trouer la peau sur nos terres d’enfance, dans la Somme ou près du Matz. De mémoire une quarantaine de noms alignés là, dans un hameau qui compte quelques dizaines de maison. Le tribu payé nous semble énorme.
De Saint Cado, on garde l’odeur des algues et les mouettes qui viennent se ravitailler. Les mômes qui se baignent dans l’eau descendante. Et une image de carte postale, un peu en dehors du temps
Insolite. En dehors des sentiers battus. C’est une belle découverte