Barcelone City Trip

Gaudì à l’eau de mer. 

Après une bonne nuit de sommeil réparateur et bien mérité, nous quittons notre logement vers 9h15 direction le marché de la boqueria. À cette heure là il est désert et il est bien plus agréable de s’y promener. On serpente entre les étals, pas tous ouverts. Et l’on achète enfin ce pour quoi nous étions venus : les jus de fruits et les salades de fruits. Joris déguste un  » coco mangue » et Castor un  » coco framboise » : c’est un délice. Réellement. Et avec cela une salade de fruits dans laquelle les fraises sont délicieuses même en plein mois de décembre. Alors que toi, quand tu les achètes même au mois de mai, parfois elles sont dures et sans aucun goût. 

Après cette mise en bouche, nous cherchons à nous restaurer avec du solide. Et on se prend le petit déjeuner le plus fat de la galaxie :


 Chacun un croissant à la crème, pour Jo un croissant au chocolat et un chocolat à la tasse hyper épais et pour Castor un cappuccino et un croissant traditionnel. 

Une fois bien alourdis par ces victuailles, nous nous dirigeons au métro de Passeig de Gracia. L’objectif de cette matinée c’est la Sagrada familia. 

Une claque visuelle pour Joris qui la découvre pour la première fois. Un silence, puis des exclamations émerveillées. La façade de la nativité laisse rêveur. 


Puis l’on déambule dans l’édifice, une forêt de pierre aux lueurs mystiques et féeriques. On tourne, revient, sort, rentre à nouveau. Un ballet infini pour ne pas quitter les lieux. Continuer à se sentir baignes de lumière via les vitraux. Continuer à admirer le génie créatif et le poids du talent qui nous observe. 

Il faut pourtant se résoudre à sortir. On résiste aux tentations de la boutique et commençons à chercher un supermercat afin de trouver de quoi pique-niquer. On ramènera donc de ce voyage un couteau payé deux euros cinquante afin de découper notre fromage. La destination suivante est lointaine, alors on prend à nouveau le bus. Continuons dans la veine Gaudi. Cette fois c’est vers le parc Guell que nous partons. 

On s’y promène et on y pique-nique. On se retire tout en haut, derrière les pins, sur les pierres, pour manger en toute sérénité. Dommage que l’on soit un peu déçus de la qualité de notre fromage et de notre lomo. Tant pis nous ferons mieux demain.  On continue notre errance admirative au milieu des oliviers et des palmiers avant….la zone payante. 

Cette zone casse un peu la magie du parc. On sent les visiteurs anxieux de rentabiliser leur achat- restant collés au banc et à la salamandre.  C’est dommage. Il y a bien peu de locaux qui se promènent là, moins que dans la partie haute. 

Mais on aura tout de même fait la sieste digestive sur le banc le plus beau du monde, joué au labyrinthe entre les colonnes et admiré, bien que furtivement, la salamandre. 


Ensuite nous voulons retourner à la plage. C’est un calcul assez moyen en terme d’optimisation des distances car nous sommes à l’autre bout de la ville. Qu’à cela ne tienne, un bus, un métro, un autre bus : Barcelonetta nous revoilà. 

Car tout cela partait d’une idée de Joris : se baigner en décembre. 


C’était frais, on est pas resté très longtemps dans l’eau mais on l’a fait. Après le lavage à l’eau de mer à Rome,  voici le bain de décembre à Barcelone. 

S’ensuivent les galères de sable dans les chaussettes. Les locaux saluent notre courage. 


Bien séchés mais encore tout salés, on reprend le chemin de la ville. On enclenche la mission turron qui est une réussie. On flâne dans les petites rues sans rien acheter même pas des cailloux. On repasse par la boqueria pour le deuxième jus de fruit de la journée : maracuja et coco-menthe. 


On repasse à la chambre nous délester de notre barda avant de traverser le raval et d’aller manger un hamburger dans un restaurant au concept sympathique : le burger qcm. Tu choisis toutes tes options en cochant sur un papier tout ce que tu veux. C’était… délicieux. 


Castor expérimente le burger sans pain et c’est très bon. 

Ensuite on se promène à nouveau dans le quartier gotico. Ces jus des fruits nous ont donné des envies de piña colada. On cherche donc un bar. Il en propose à la carte mais il n’y en a plus. Joris se rabat sur le morito plutôt chargé en rhum et pour Castor un Xérès. Mais honnêtement c’était pas top ce bar. 

On rentre se reposer car  on a encore bien marché. 
Pensées du jour :

– ils accrochent les sapins de Noël à l’envers et c’est conceptuel. 

– » oh putain… » réaction d’émerveillement face à la Sagrada. 

– trop d’oxygène fait dire des bêtises !

– Barcelone c’est pas vivant (* humour*)on a passé une demie  heure à chercher un bar et le seul qu’on a trouvé est moisi. 

Suivez nous, partagez....

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *