Allons en France Guadeloupe

Impressions touristiques – Regard de métropolitains sur la Guadeloupe

  • Il y a de grosses différences de paysage entre Grande-Terre et Basse-Terre. Sur Grande-Terre, pas de grosse forêt et l’on comprend au relief bien plus plat pourquoi il y a beaucoup de champs de canne. D’ailleurs c’est un des paysages majoritaires. Le réseau routier est plus dense, et il y a beaucoup plus de petits bourgs. Basse-Terre, du fait du relief et de la forêt est peuplé sur ses littoraux. La route de la traversée vaut le coup, pour apercevoir les « mamelles » (nom des sommets) et la forêt. Basse-Terre est plus verte que Grande-Terre, et ceci correspond à la différence de précipitations annuelles.

Basse-Terre
  • Les axes principaux sont bien entretenus mais il y a beaucoup de bouchons aux alentours de PtP aux heures de pointe et sur le pont entre les deux ailes de l’ile. Par contre dès que l’on sort des « grandes routes » pour arriver sur les axes secondaires c’est beaucoup plus aléatoire et les routes ne sont pas larges, pas toujours simple de se croiser. On oscille entre fous du volant qui roulent à 150km/h et très prudents qui roulent à 40km/h, la conduite a été pour nous pas mal stressante.
  • Un de nos plaisirs a été d’acheter des produits aux vendeurs de bord de route :

Le jus de canne ( ultra sucré mais ce goût ! Une boisson pour sportifs disons), l’eau de coco et la coco, les cassaves, les fruits… Il faut dépasser son appréhension première et ne pas hésiter. C’est moins cher que sur les marchés touristiques et on peut discuter un peu avec les vendeurs.

  • Nous avons expérimenté et vous avez pu le sentir dans nos articles notre « paradoxe touristique » : nous sommes des touristes qui ne supportent pas que d’autres touristes soient là. C’est égoïste et parfaitement stupide quand on y pense, mais la surpopulation d’un lieu peut totalement nous gâcher l’expérience. En discutant autour de nous, nous nous sommes rendus compte que ce n’est pas isolé mais que certaines personnes ne sont pas du tout dérangées par la présence de leurs congénères. A mettre sur le dos de notre misanthropie.
  • Les vaches sont au pré, non clôturé attachée par une corde, il y en a pas mal mais c’est assez surprenant quand on pense à la manière de la métropole.
  • La Guadeloupe est une terre de contrastes : nous avons eu à nous rendre à Destreland, le centre commercial pinacle de la mondialisation pour trouver un Décathlon et racheter un maillot de bain. Cela ressemble en tout point à nos centres commerciaux locaux les plus modernes, la même oppression…. Après une journée tranquille en dehors du monde, ce retour à la réalité fût difficile.
  • La pauvreté est plutôt présente, on voit bien les contrastes avec la métropole. Faut-il voir là un biais de notre part, que de penser qu’il serait bon que les politiques publiques permettent un alignement de niveau de vie sur la métropole ? On ne peut s’empêcher de penser que les DROMCOM sont les laissés pour comptes de la République ( le chlordéconne en est une preuve flagrante, et les nombreux tags «  l’état fwansé assassin » témoignent aussi d’un ressenti local). Il est nécessaire et urgent d’interroger les populations locales sur ce qu’elles attendent de la métropole et de réfléchir à l’aménagement du territoire.
  • Nous étions en Guadeloupe en période de campagne électorale. Il est surprenant de voir quelle importance ces élections municipales ont : beaucoup de personnes qui tractent, des permanences d’élu ultra visibles dans le paysage, des sonos itinérantes qui diffusent à fond  musique, slogans et chansons à la gloire des candidats…. Le maire est bien plus proche que tous les autres élus de la République dans ces territoires, cela explique probablement l’engouement pour cette élection, la seule qui « compte » ?
  • De manière surprenante, les campagnes renvoient moins l’impression de pauvreté que les villes.

Il y a certaines villes très pauvres, des bourgs très touristiques et des endroits qui ne vous attendent pas du tout.

Est ce que l’on reviendra ?

On l’espère de tout notre cœur, on a encore des cascades à découvrir, des poissons à observer et les îles alentours comme Marie-Galante ou les Saintes que nous n’avons pas vues.

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