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Renaître de ses ruines : Lorient, ville nouvelle

Il y a des trous dans la raquette des connaissances historiques. Ce que l’on croyait trouver à Lorient, cela résulte de ces trous. On savait la ville fondée pour le commerce avec les Indes. On savait la ville abîmée par le second conflit mondial.

Toute la déception qui s’en suit résulte dans l’atténuation que constitue le terme « abimée ». Reims fût abîmée. Amiens fût abîmée. Lorient fût détruite, rasée. Tant et si bien qu’elle porte le titre de « ville martyre ». De ce qu’elle était avant la guerre, il ne reste rien. Rien de l’architecture du XVIIIè, rien des restes du port vers les Indes.

Lorient s’est relevée de ses ruines, elle représente aujourd’hui la quintessence de l’architecture d’après seconde guerre mondiale. Une architecture à laquelle nous ne sommes… pas sensibles. Nous préférons les vieilles pierres au béton. Et notre déception fût d’autant plus grande à Lorient que nous espérions y retrouver quelque chose qui n’existe plus.

Nous avons donc tourné dans la ville, à la recherche… du centre ville. Celui que l’on se représente dans nos « bonnes vieilles villes françaises ». Celui qui n’existe pas dans Lorient et ses bâtiments qui nous semblent si modernes. Nous avons cherché quelque chose qui a disparu, et il nous a fallut un peu de temps pour nous résoudre à l’évidence : nous avions projeté sur la ville quelque chose qui n’existe plus.

On visite la cathédrale, qui nous laisse une vague impression d’architecture URSS

Nous avons mangé une salade d’un « salad’bar » dans un parc, en réfléchissant à comment occuper notre après-midi puisque la promenade en centre ville nous avait laissés froids.

Nous avons repéré le site de « la Base » qui concentre plusieurs activités et musées. Nous visions la visite du Sous-marin, mais en arrivant sur place on nous a annoncé que les visites pour le sous-marin étaient complètes. Nous nous sommes rabattus par défaut sur la cité de la voile Eric Tabarly.

Disclaimer : nous ne sommes pas amateurs de courses nautiques sous quelque forme que ce soit. Notre expérience maritime est… faible (stage de catamaran pour le Castor, quelques sorties en mer pour le Lezart).

L’entrée plein tarif est à 12,8€, pas de réduction pour les enseignants.

En soi, le musée est plutôt bien fait et très fourni : de nombreuses vidéos de témoignage de navigateurs sportifs ou de plaisir, beaucoup d’interactivité par le biais du numérique ou d’activités concrètes (lever ou baisser une voile, diriger un bateau) et une salle de cinéma dynamique qui projette un petit film pour se sentir « dans les conditions » d’une navigation un peu remuante. Il y a également dans le port les Pen Duick de Tabarly (enfin ceux qui ne sont pas au fond de la mer).

C’est indéniablement complet et interactif, mais cela ne nous a pas enchanté quoiqu’un peu court. Probablement parce que nous sommes assez froids voire même critiques sur la question. Cependant, nous pensons qu’avec des enfants, c’est un musée qui a le mérite de ne pas être ennuyeux pour eux.

Nous avons pris notre repas du soir au Fort Bloqué, au nord de Lorient, où nous avons retrouvé notre régionale de l’étape ( 😉 ) pour une soirée discussion et souvenirs autour d’une crêpe

Pour les oreilles : Guerre guerre, vente vent – Tri Yann

Pour les papilles : L’Aromate, bar à salade à Lorient et le Lagon à Fort Bloqué

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