(Et nous sommes des cons)
Après une nuit dans un spot vraiment chouette auprès de la Chapelle Saint Corentin de Plomodiern, nous avons vaguement senti que la météo changeait. Nous avons déjà eu une petite bruine en pliant le campement, la première du séjour.
Le Lezart avait déjà gravi le Menez Hom et dans ses souvenirs d’enfance, il y a le vent et la pluie. Les éléments déchaînés au sommet. Allons donc confronter ces souvenirs…
On se gare à Sainte Marie du Menez Hom, sous un temps couvert mais sec.
Le sentier de randonnée est une boucle autour du Ménez-Hom qui nous le fait contourner par l’Est avant de montrer les deux sommets que sont le Yed et le Hielc’h.
La théorie : une belle vue sur la rade de Brest et sur les alentours depuis le dernier sommet des montagnes noires.
La pratique : le vent, la pluie, une vue bouchée, à bouffer du nuage, deux parapluies en carafe, des Colombagiens trempés mais ravis qui chantent sous la pluie, des piscines dans les chaussures, des cheveux ruisselants et le sentiment des grandes batailles celtiques et des esprits des roches.
On se confronte cependant pour la première fois aux limites du road-trip : sécher nos vêtements détrempés par les litres d’eau reçus, nettoyer nos chaussures, se sécher soi-même, c’est compliqué dans notre Verso-S. On manque d’un fil à linge et d’un peu de place pour étendre tout ça. Heureusement pour nous, ce soir on dort au sec !
Pour la halte : Chapelle Saint Corentin de Plomodiern
Pour les oreilles : Medley de chansons de Tri Yann chantées (ou plutôt criées) sous la pluie battante